Blog du groupe majoritaire "Le Mans Évidemment, Socialiste, Écologiste et Progressiste" de la Ville du Mans
6 Août 2019
Suite à la libération des terrains des sites Etamat situés avenue Bollée et rue Maurice-Trintignant, en limite de la zone industrielle Sud, la ville se projette pour « afin de construire plus, mieux et moins cher ».
Un projet d’éco-quartier
Ces deux sites militaires ont cessé toute activité. Ce sont « deux potentiels urbains majeurs » qui se libèrent la ville.
Avenue Bollée, un premier site propose une superficie d’environ 7 ha. Il est contigu au site de Paixhans. L’objectif est d’y aménager un nouveau quartier à vocation essentiellement résidentielle intégrant des formes et typologies variées et innovantes d’habitat et d’y créer les voies de désenclavement nécessaires à la bonne desserte de ce secteur de l’est du centre-ville.
Activités économiques
Le second site concerné est d’une certaine façon encore plus stratégique.
En effet, en limite de la zone industrielle Sud, il offre près de 16,5 ha de terrains. Il est à l’interface d’une zone d’habitat au nord et d’une zone d’activités économiques au sud (Actisud) gérée par Le Mans Métropole.
En outre pour ce site, des connexions sont possibles à l’est avec l’échangeur routier et avec la déviation sud-est. À l’ouest, il est bordé par les emprises de la SNCF et la gare de triage. Des connexions sont également possibles avec la zone industrielle Sud. « C’est une véritable opportunité de développement pour l’accueil de nouvelles entreprises », confirme Stéphane Le Foll.
Projet partenarial d’aménagement
Pour mener à bien ces deux projets, la ville du Mans va s’appuyer sur un « outil » issu de la loi Elan, à savoir le Projet partenarial d’aménagement.
Grâce à ce contrat valable pour une durée de 2 ans, (jusqu’en juillet 2021) le financement du programme d’études de l’ensemble des deux sites, établi à plus de 675 000 euros sera porté par plusieurs partenaires : l’État participera à hauteur de 50 %, Le Mans Métropole s’engagera à hauteur de 46,3 % et le Département financera 3,7 %.
Source : Le Maine Libre